La saga alimentaire : De Lucy à Mac Do
Module : Conclusion
Slide : Conclusion
Auteur : Pr Louis MONNIER
Directeur de la formation et modérateur
Commentaire
Contenu de la slide
-4 milliards -3 millions -400 000 -30 000 -7000 -200 +200 +1900 +2000 0 Conclusion
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Quel sera le futur ? Personne ne le sait.
On a voulu décrire comment on est arrivé maintenant à la complexité extraordinaire de cette alimentation moderne qui a été complètement révolutionnée parce qu’il a des recommandations complexes, parce qu’il y a des procédés de conservation industrielle et de transformation industrielle qui sont extrêmement complexes et qu’il faut que les gens arrivent à comprendre et à maîtriser. C’est un aspect de l’alimentation. Il y a d’autres aspects que nous n’avons pas développés et qui font partie du futur. Il ne faut pas oublier que dans le futur, on ne sait pas dans vingt et dans trente ans comment on pourra assurer l’alimentation de cette Terre où il y a actuellement plus de 6 milliards d’individus, en sachant très bien que dans un côté macroéconomique, chaque fois que l’on produit 1 calorie d’aliment, il faut dépenser 10 calories sous forme de carburant, de pétrole, d’essence et tout ce que vous pouvez imaginer pour produire cette calorie d’aliment. Donc il va falloir de l’énergie. Il va falloir également de l’eau. Quand on veut élever une vache, il faut dix tonnes d’eau. Donc cela veut dire que si les gens veulent manger des protéines et veulent manger de la viande, il faudra régler également le problème de l’eau.
Aujourd’hui, pour l’ensemble de la population, que faisons-nous ? Nous faisons essentiellement du prêt à porter. La grande distribution distribue des aliments qui sont à peu près les mêmes pour tout le monde. Quand on est en médecine, on individualise des régimes. On est quelque part entre le prêt à porter et le sur-mesure. Il est certain que lorsqu’un malade souffre d’une pathologie donnée, on lui donne un régime adapté à son cas. Nous sommes dans l’individualisation nutritionnelle, qui est quand même la finalité de la médecine. Et pour le consommateur classique qui fait actuellement du prêt à porter, il faudrait de temps en temps qu’il bénéficie de conseils individualisés et là nous retrouvons le problème de la formation et de l’éducation à la nutrition et de l’éducation grand public.